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publié le 4 octobre 2007 (modifié le 2 janvier 2008)
À Montrichard, sur le Cher, un barrage à aiguilles
À Montrichard, sur le Cher, un barrage à aiguilles
(© Jean-Louis Bordes)

Les barrages facilitent le transport fluvial en régulant les cours d’eau naturels et permettent l’alimenter des canaux.

Les barrages contribuent à favoriser le transport fluvial en régulant les cours d’eau naturels et en alimentant les canaux artificiels construits à cet effet. La première tâche est confiée à des barrages de navigation, généralement associés à des écluses. La seconde est obtenue en dérivant des cours d’eau voisins, ou grâce à des barrages réservoirs.

La concurrence du chemin de fer.

La construction d’ouvrages de stockage pour l’alimentation des canaux connaît son apogée en 1820-1840, avec pour emblème le Canal de Bourgogne. L’invention des barrages mobiles, par Poiré en 1837, va permettre de concilier les nécessités du transport et de la régulation du débit fluvial.

Le transport fluvial va bientôt souffrir de la concurrence du chemin de fer ; les dimensions des canaux ne correspondent plus aux exigences du transport de marchandises moderne.

Une renaissance en cours

À partir des années 1950 s’amorce pourtant une renaissance du transport fluvial. La Seine, la Moselle, le Rhin et le Rhône sont canalisés à grand gabarit, soit 22% du réseau navigable français (pour un total de 1900 km) en 2002.

Son développement devrait se poursuivre dans les années à venir, avec un objectif de rééquilibrage des modes de transport. Quant aux anciens canaux tels que ceux du Midi ou de Bourgogne, ils se voient offrir une nouvelle vie... au service du tourisme.

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