Des champs éoliens offshores près des côtes françaises

publié le 7 mai 2014 (modifié le 11 mai 2014)

© MEDDE, (d’après un extrait du film : l’éolien en mer, un des enjeux de taille pour la France)


Actualité du 07/05/2014

Le résultat du deuxième appel d’offres dans l’éolien offshore a été rendu public le 7 mai 2014 par la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. Le consortium mené par GDF Suez se l’est vu attribué. Il porte précisément sur l’exploitation des deux champs de Yeu-Noirmoutier (Vendée) et du Tréport (Seine-Maritime) pour un volume total de 1 000 mégawatts (MW), à raison de 500 MW par champs.

  • Parc des Iles d’Yeu et de Noirmoutier, 62 éoliennes sur 79 km², puissance 496 MW ;
  • Parc du Tréport, 62 éoliennes sur 110 km², puissance 496 MW.

    Actualité du 27/04/2014

Le premier appel d’offres, lancé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) en juillet 2011, a retenu, en avril 2012, quatre parcs éoliens au large des côtes françaises, pour une puissance installée de près de 2 GW, correspondant à une production énergétique permettant de satisfaire la consommation de plus d’un million de foyers (hors chauffage électrique).
Les installations devraient être construites progressivement dès 2015 et mises en service progressivement à partir de 2018.

Dans le second semestre 2014, des appels d’offres devraient être lancés pour la construction des fondations de 3 parcs éoliens offshores très importants au large des côtes normandes et atlantiques.

Base gravitaire  (nouvelle fenetre)
Base gravitaire

Mise en place d’une fondation gravitaire / © EDF, (extrait film 3D)

Le groupement piloté par EDF s’est vu attribuer en avril 2012 la construction de 3 parcs éoliens offshores au large des côtes normandes et atlantiques. Ils seront équipés de deux types de fondations différents :

  • A Courseulles-sur-mer (Calvados, 75 éoliennes sur 77 km², puissance 450 MW) et Saint-Nazaire (Loire-Atlantique, 80 éoliennes sur 78 km², puissance 480 MW), des mono-pieux d’acier de 6 mètres de diamètre seront fichés dans le sous-sol marin sur plusieurs dizaines de mètres.
  • Les 83 éoliennes du parc de Fécamp (Seine-Maritime, sur 88 km², puissance 498 MW) seront quant à elles stabilisées par des fondations gravitaires en béton armé posées sur le sol.
    4 types de fondation pour les éoliennes offshores
    4 types de fondation pour les éoliennes offshores
    © Association européenne de l’énergie éolien

    Pour ces trois champs et au second semestre 2014, EDF Energies Nouvelles devrait lancer les appels d’offres pour la construction des fondations. Elles représentent entre 30 et 35% du coût total d’installation des éoliennes offshores. Les sommes en jeu sont très importantes (de l’ordre de 600 à 700 millions d’euros par parc) et représentent environ un tiers du coût total d’installation.

Le quatrième parc sera réalisé au large de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor). Il couvrira une surface de 77 km² avec 100 éoliennes pour une puissance de 500 MW. C’est le consortium mené par IBERDROLA et EOLE-RES qui a été choisi pour ce projet.


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