De l’Ourcq à Château-Thierry

Le lot n° 13 qui comprend terrassements, hydraulique, ouvrages d’art et rétablissements des voies de communication est un lot d’environ 27 km qui s’étend sur 12 communes, deux départements (Seine et Marne et Aisne), et deux régions (Ile de France et Picardie).

Ce lot constitue la partie Est du premier tronçon, le tronçon A qui compte 64 km.

Le lot est coupé en deux, par l’autoroute A4, ce qui a imposé, au niveau terrassement, une gestion séparée des deux secteurs. Il traverse des zones rurales essentiellement agricoles et quelques zones forestières. Dans ce secteur, aucune zone d’habitation n’est directement impactée par le tracé de la LGV et seule une ferme a du être démolie après une acquisition amiable.

Ce lot comporte, également, la réalisation des travaux de génie civil de la future base superstructure d’Ocquerre et de ses raccordements provisoires, qui permettront la mise en œuvre des équipements ferroviaires de la LGV.

Pour la partie terrassements, le volume de déblai à réaliser est de l’ordre de 4,5 millions de m3 et le volume de remblai de l’ordre de 2,2 millions de m3.

Pour la partie ouvrages d’art, 23 ouvrages d’art courants (pont cadre et pont à trois travées) sont à réaliser pour rétablir les voies de communication traditionnelles et les passages à grande faune (PGF). Quatre ouvrages d’art non courants ont été exécutés pour des franchissements particuliers : une tranchée couverte pour le rétablissement d’un PGF doublé d’une voirie communale, un viaduc pour le passage au dessus de l’autoroute A4, un autre viaduc pour le passage au dessus d’un ru doublé d’un passage grande faune et enfin un pont route particulier pour la passage sous la RD1 à 4 voies.

Outre l’aspect technique lié à la confection de ces travaux, ce lot représente une masse de travaux importante à réaliser dans un délai global de 18 mois englobant 2 périodes estivales. La réussite de ce projet n’a pu être possible que grâce à l’association des compétences du groupement d’entreprises et du maître d’œuvre de génie civil dans une synergie volontaire de partenariat. Cela a permis la mise en œuvre de méthodes constructives adaptées et a dynamisé la recherche permanente d’optimisations.

 
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